Ok, le parallèle avec le tube légendaire de Madonna tient du grand écart au vu du sujet qui suit mais…passons. Avec Cloé, nous avons fait une petite escale à la grande mosquée présidentielle, qui fait beaucoup débat ici. En effet, la construction de cet édifice monumental a nécessité des milliers de dollars dont le peuple yéménite aurait bien besoin. Nourrir la foi en enlevant le pain de la bouche, c’est une méthode. Le président Saleh a voulu marqué les esprits et le temps. C’est chose faite. Le bâtiment est impressionnant. La cour intérieure est vraiment agréable, balayée par le vent sanaani. L’intérieur se veut très riche, les ornements sont nombreux, assez envahissants. On peut voir beaucoup de dorures, des lustres bling-bling… c’est une mosquée assez tape-à-l’œil, dans la pure tradition du kitsch arabe. Les écritures saintes, gravées sur les murs sont jolies.
Comparativement, et ce n’est pas par chauvinisme, je préfère la mosquée de Casablanca. Le travail des artisans marocains est beaucoup plus raffiné. On reconnait davantage dans cette dernière, le style des grandes dynasties arabes.
J’ai aimé arriver en taxi avec ma casquette, et me transformer en mettant un foulard sur la tête pour passer l’entrée. J’ai aimé la révélation divine typiquement chiite reçue dans l’enceinte de la salle de prière (hihi). J’ai aimé la moquette très épaisse qui absorbait mes pas. J’ai aimé l’espace vide, la sérénité qui s’en dégageait.
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