Merci pour ce voyage en Honey Moon
Le retour s'est très bien passé. Nous nous sommes forcés avec christophe, au périple de notre énergie, à ne pas dormir la journée du mardi pour ne pas souffrir du décalage horaire. Mission accomplie!
Je garde un excellent souvenir de ces vacances. Si je devais ne retenir qu'une chose, c'est le gigantisme de la ville. Tout y est tellement "over size" (les buildings, les sandwichs, central park...) que Paris prend les atours d'une ville de province. Arrivée à Nantes, je me suis sentie apaisée, entre les rues pavées, les immeubles de 3 étages et le ciel. Je peux dire aujourd'hui que NYC n'a pas été un coup de coeur, mais cette ville demande à être re-visitée, différemment. J'ai adoré certains lieux comme j'en ai détesté d'autres.
Nous avons eu un sentiment similaire sur la ville avec christophe. Elle n'est pas abordable, dans les tous les sens du terme. Ce premier tour (istique) nous a donné un petit aperçu. J'espère qu'un jour, nous y retournerons et connaîtrons suffisamment de gens là-bas, pour mieux sentir le vrai rythme, la vie new-yorkaise.
En tout cas je voulais remercier sincèrement tous ceux qui ont participé à ce voyage. Les noces furent joyeusement célébrées (on a beaucoup rit et on en a bien profité comme vous l'avez lu). Un grand et chaleureux merci à tous.
A bientôt pour de nouvelles pérégrinations sabatiques.
What a wonderful world
Dernier jour, dernières heures avant le départ pour la France. On craint la grosse fatigue à l'arrivée avec le décalage horaire dans la tête. Mais, ce n'est pas grave, le jeu en vaut la bougie.
J'ai découvert un de mes endroits préférés à New York city: THE Guggenheim. Un havre de paix et de beauté, pensé pour le visiteur et les oeuvres. Rien à voir avec le parc d'attraction qu'est le MOMA. Dans ce musée designé par Frank Lloyd Wright, fin des années 50, chaque personne y trouve sa place. C'est très agréable. L'espace est ouvert, centré sur une gigantesque rotonde. A chaque étage on peut observer les oeuvres du dessus ou d'en dessous. Tout est pensé autour de formes géométriques simples comme le rond et le triangle. Selon Wright, l'important est ce qui est crée à l'intérieur. A l'image d'un coquillage, son musée est façonné de l'intérieur et ça lui donne sa forme extérieure. Une expérience vraiment enrichissante et agréable. Les expos sont très bien montées et pas trop exhaustives. Je m'y suis sentie vraiment bien dans ce musée.
Une chance que l'on loge près de Central Park. Sinon, j'aurais pris plus tôt la poudre d'escampette. C'est une véritable bouffée d'air frais. On a pu en profiter chaque jour. Ca nous a permis de découvrir de nouveaux coins, plus sauvages. On a vu et entendu pas mal d'oiseaux, avec des chants étonnants. Ca fait un peu colchique dans les près, mais les rues et les avenues à n'en plus finir qui se croisent sans cesse, ça donne le vertige.
Un très beau voyage qui touche à sa faim (il est midi ici) et qui invite à revenir sans guide ni visites touristiques mais avec des vraies rencontres à faire. Maybe inchallah un jour, avec la fortune de Rockfeller.
J'ai découvert un de mes endroits préférés à New York city: THE Guggenheim. Un havre de paix et de beauté, pensé pour le visiteur et les oeuvres. Rien à voir avec le parc d'attraction qu'est le MOMA. Dans ce musée designé par Frank Lloyd Wright, fin des années 50, chaque personne y trouve sa place. C'est très agréable. L'espace est ouvert, centré sur une gigantesque rotonde. A chaque étage on peut observer les oeuvres du dessus ou d'en dessous. Tout est pensé autour de formes géométriques simples comme le rond et le triangle. Selon Wright, l'important est ce qui est crée à l'intérieur. A l'image d'un coquillage, son musée est façonné de l'intérieur et ça lui donne sa forme extérieure. Une expérience vraiment enrichissante et agréable. Les expos sont très bien montées et pas trop exhaustives. Je m'y suis sentie vraiment bien dans ce musée.
Une chance que l'on loge près de Central Park. Sinon, j'aurais pris plus tôt la poudre d'escampette. C'est une véritable bouffée d'air frais. On a pu en profiter chaque jour. Ca nous a permis de découvrir de nouveaux coins, plus sauvages. On a vu et entendu pas mal d'oiseaux, avec des chants étonnants. Ca fait un peu colchique dans les près, mais les rues et les avenues à n'en plus finir qui se croisent sans cesse, ça donne le vertige.
Un très beau voyage qui touche à sa faim (il est midi ici) et qui invite à revenir sans guide ni visites touristiques mais avec des vraies rencontres à faire. Maybe inchallah un jour, avec la fortune de Rockfeller.
Le tour du monde en 2 jours
Si l'enfer est sur terre, nous étions à ses portes mardi. En plus de la pluie, nous avons été gâté par le vent, le manque d'équipement et la foule, bête immonde et grossissante. Nous avons failli nous faire dévorer, à Times Square. Encore. J'avais la solide et têtue envie de voir une comédie musicale. Nous avons naïvement fait la queue sous la pluie battante, pour "profiter" de billets à tarif réduit pour le soir (assister à un spectacle sur broadway coûte deux yeux et un bras au bas mot). Après avoir fui la bête immonde amoureusement pendant 2 heures, nous sommes revenus plus vaillant pour voir la comedy "Hair". Le théâtre était vraiment magnifique. Nous avons apprécié les dorures au plafond ( c'était ce que l'on voyait de mieux de notre place!). J'exagère, mais juste un peu. C'était bien d'avoir vu ce pourquoi des milliers de touristes se battent tous les jours.
Mercredi était une journée marathon. Nous avons profité d'un tour organisé par l'auberge pour visiter un bout de brooklyn, traverser le célèbre pont du même nom, voir "Ground Zéro" et les projets de réhabilitation, le quartier de Wall street, flirter avec les mouettes et la statue de la liberté à bord du staten island ferry, découvrir l'étonnant quartier de chinatown et le pitorresque (et triste) Little italy, déambuler parmis les fashionnista de Soho pour finir, dans le quartier des anciens hippies à "East village". Au bout du périple, nous avons eu un repos bien mérité dans un excellent restau indien. Un vrai panorama tour. C'était super vu que le soleil est revenu en fin d'après-midi et ne nous quitte plus depuis. Ces visites, un peu au forceps je l'accorde, nous ont permis de garder les jours suivant pour aller à notre rythme.
Aussi, ça n'a pas manqué. Comme nous habitons à 100 mètres du superbe et gigantesque Central Park, nous en profitons chaque matin depuis mercredi. Petit déj au soleil entre les oiseaux et les écureuils. Repos mérité, le coeur réchauffé par la beauté du lieu. Que demander de plus!
Jeudi nous avons fait les boutiques dans East village et chinatown pour finir notre soirée en apothéose, au birdland. Incontournable à juste titre pour christophe : le nom et le jazz. Nous avions réservé une table pour écouter (et voir vu on l'on était!) Bill stewart à la batterie, Gary Peacock à la contre-basse et Marc Copland au piano. Un véritable concert jazz, dans une ambiance feutrée et élégante. La grande classe! Une belle soirée, à la hauteur de notre imaginaire.
Question musique, vendredi non plus, nous n'avons pas été déçu. Nous sommes allés écouter "TAKE 6" au Blue Note. Ce bar ne se présente plus mais le groupe peut-être encore un peu, pour ceux qui ne connaissent pas ces vocals artists. Avec leurs voix, ces 6 jeunes musiciens font ce qu'ils veulent. Basse, scratch, beat box... Impressionnant. Le tout enveloppé dans un timbre de velours. Une belle découverte pour moi et de jolies retrouvailles pour christophe qu'il les avaient vu à Jazz in Marciac. Sur la petite scène du Blue Note, ils ont réussi un tour de force, non...plutôt de magie! Je ne m'étendrai pas sur le lieu qui célèbre par son passé à laisser, à mon avis, son avenir se faner.
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